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#Satire - Xavier Bettel: si tacuisses, philosophus mansisses

Le ministre des affaires étrangères vend aux français sa coalition «gambie »

Le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, Xavier Bettel, s’est lancé dans une nouvelle aventure politique : la vente de sa coalition « Gambie » (l'alliance rouge-bleu-vert) aux Français. Oui, vous avez bien lu ! Parce que rien ne dit «.diplomatie » comme vendre un modèle politique à un autre pays, n’est-ce pas ?

Bettel, qui se prend pour l’architecte de la politique européenne, a décidé de conseiller les Français sur la formation d’une coalition du centre.

« La plupart des gens ne veulent pas travailler avec la France Insoumise », a-t-il déclaré sur RTL, et donne un bon conseil aux Français : « Je souhaite vraiment que des hommes et femmes politiques raisonnables comme les Verts, comme les Rouges [Socialistes, N.D.A. ], comme ceux de 'Ensemble' trouvent une majorité et forment quelque chose. »

Il souhaite un gouvernement « Gambie » pour la France, comme nous en avons eu un ici. Mais attention, pas avec les « extrémistes » de la France Insoumise ! Pour lui, c’est comme assembler une étagère IKEA politique: « Voici les pièces du milieu, mais n’oubliez pas de mettre de côté les vices extrémistes ! »

Pourtant, Bettel semble avoir oublié un petit détail : en automne dernier, les électeurs ont envoyé au diable sa propre coalition « Gambie ». Mais qu’importe !

Une question de foi

Quant à la question du journaliste sur les erreurs du président français, Bettel a répondu par un silence éloquent. Le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères semble être le gardien des erreurs de Macron comme il est le gardien du secret pour enrouler au mieux son foulard autour de son cou - qui sait ? Et au lieu de répondre, Xavier Bettel parle des « partis démocrates qui croient en l'Europe, qui croient aux valeurs et qui croient à l'économie ».

Comme si la perte de 100 sièges (chute massive de 245 à 150 sièges, ce qui représente une baisse de 40%) n'était qu'un problème minime, Bettel exige que la liste présidentielle « Ensemble », tout en étant le plus grand perdant des élections, continue de jouer un rôle primordial dans le nouveau gouvernement français. Et surtout, n’oubliez pas de combattre et de discréditer le véritable vainqueur des élections, tout en suscitant sa division, histoire de pimenter un peu le débat. Ne laissez pas le gagnant gagner trop facilement ! C’est ça, la vraie démocratie, non ?

Pour Bettel, la solution à tous les problèmes politiques est simple : perdez quelques sièges et vous êtes prêts pour le gouvernement !

« Diplomatie » vient de « diplôme »

Une question que beaucoup se posent : Pourquoi un ministre d’un État minuscule entend-il s’immiscer dans les affaires intérieures du plus grand État de l’UE et imposer ses préférences personnelles ? Le ministre des Affaires étrangères n’est-il pas généralement considéré comme le « chef de la diplomatie » ? Dans le terme « diplomatie » se trouve le mot latin « diploma », mais Xavier Bettel a dû rendre le sien il y a deux ans, après qu’il ait été révélé dans l’embarrassant scandale de plagiat qu’il avait triché sur son mémoire de fin d’études.

Il serait également intéressant de savoir comment le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères envisage la coopération avec nos voisins français après ses déclarations sur RTL, si Jean-Luc Mélenchon devait être représenté dans le prochain gouvernement français ou même devenir premier ministre.

Au « chef de la diplomatie » luxembourgeois, on ne peut que dire : « Si tacuisses, philosophus mansisses ». (Si tu n’avais rien dit, tu serais resté philosophe.) 

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