Comme prévu, les aveux et les déclarations contre la violence de partout dans le monde n’ont pas tardé à arriver après la tentative d’assassinat de Donald Trump. Mais ne vous inquiétez pas, nos politiciens luxembourgeois sont aussi de la partie !

Même nos chers politiciens qui ont récemment organisé leur grand rassemblement à Washington pour approuver un tout nouveau « programme d’aide » pour Zelensky, d’une valeur astronomique – plusieurs dizaines de milliards, sont maintenant contre la violence! On dirait que les bombes à fragmentation livrées en Ukraine ont soudainement fleuri comme des pâquerettes au printemps.

Le vice-président américain, toujours prompt à dégainer une déclaration, a affirmé que la violence ne devrait plus être autorisée. Pendant ce temps, notre cher président ukrainien non élu, Zelensky, a bafouillé quelques mots sur la démocratie et la non-violence. On se demande s’il a utilisé un télésouffleur pour ça.

Mais ne vous inquiétez pas, nos politiciens luxembourgeois sont aussi de la partie ! Ils ont hoché la tête il y a peu en faveur de la guerre – pardon, des « efforts de paix » – en Ukraine. Et pour montrer leur soutien, ils ont généreusement accordé à l’Ukraine une prime de 80 millions d’euros, histoire d’acheter des munitions « non violentes » et d’autres armes de guerre pacifistes. Parce que, vous savez, rien de tel qu’un missile « peace and love » pour apaiser les tensions.

Et que dire de notre Premier Ministre #Luc, toujours prompt à réagir depuis sa robe de chambre ? Il a posté sur X, en anglais, un message sans équivoque : « Il n’y a absolument aucune place pour la violence politique dans nos démocraties. »

Ah, magnifique ! La « violence politique » est donc une espèce rare, à protéger comme un panda en voie de disparition. Elle ne doit surtout pas être confondue avec la violence de guerre dans le Donbass. Un fusil de sniper en Pennsylvanie tire différemment d’un fusil de sniper dans le Donbass, vous comprenez. Peut-être qu’ils ont des manuels d’utilisation différents, qui sait ?

Quant à notre ministre des Affaires étrangères, et contrairement à son prédécesseur Jean Asselborn qui souhaitait « éliminer physiquement » le président Poutine, Xavier Bettel, a lui aussi pris la parole, toujours en anglais : « En politique, la violence ne peut et ne doit jamais être la solution ! »

Mais attention, cette règle ne s’applique qu’« en politique ». Sur le champ de bataille, dans le Donbass, où les civils sont massacrés « pacifiquement » par des balles et des roquettes européennes et américaines, il faut évidemment considérer la situation de manière plus nuancée. Après tout, un massacre bien exécuté, c’est de l’art, n’est-ce pas ?

En conclusion, comme l’a si bien dit Oscar Wilde : « L’hypocrisie est la forme de méchanceté la plus évidente. » Et nos politiciens, eux, sont des maîtres en la matière. Bravo, messieurs-dames !