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#Satire - Après les «arbres remarquables»

C'est le tour aux «personnalités remarquables»

Après la révélation fracassante du mouvement écologique, selon laquelle 400 arbres risquent de perdre leur statut d’« arbre remarquable », la scène politique luxembourgeoise s’embrase. Mais ce n’est pas tout ! On raconte que nos chers politiciens et autres personnalités, autrefois adulées, se retrouvent désormais sur la liste des « personnalités remarquables » à boulonner. Certains ont déjà fait un atterrissage forcé !

Les trois quarts des 535 « arbres remarquables » ont déjà perdu leur statut et se sont transformés en simples arbustes, prêts à être taillés sans pitié.

Depuis que #Luc est aux commandes, un vent différent souffle au Luxembourg. Les «arbres remarquables» font obstacle à la construction des nombreuses nouvelles résidences et lotissements et la rumeur court que #Luc aurait également dressé une liste d'hommes et de femmes politiques et de personnalités qui le gênent.

Jean Asselborn : du ministre des Affaires étrangères à l’artiste du spectacle

Et qui était le premier sur cette liste ? Nul autre que Jean Asselborn, l’ancien ministre des Affaires étrangères. Après plus de 40 ans de politique, il a décidé de changer de carrière. Oubliez les négociations diplomatiques et les relations internationales ! Désormais, il monte sur scène pour des allocutions payantes. Le célèbre London Speaker Bureau l’a déjà réservé, aux côtés de Jean-Claude Juncker, pour un duo explosif. Sur leur site Internet, vous pouvez visionner un teaser YouTube où Asselborn jongle avec des mots à la mode comme «synergie» et «changement de paradigme». Qui aurait cru qu’un jour il troquerait les sommets internationaux contre les projecteurs ?

▲ Capture d'écran du site London Speaker Bureau ou il est possible de réserver Jean Asselborn comme artiste du spectacle
▲ Capture d'écran du site London Speaker Bureau ou il est possible de réserver Jean Asselborn comme artiste du spectacle

Mais ce n’est pas tout ! Asselborn a également révolutionné son mode de transport. Fini les limousines luxueuses, place à Uber. «La vie exige de la flexibilité», déclare-t-il, en choisissant sa musique préférée pendant le trajet. Et ses priorités ont changé : au lieu de résoudre les crises mondiales, il évalue désormais les restaurants sur TripAdvisor. «Les sushis de la Tour de Tokyo étaient exquis, mais les toilettes pourraient être plus propres», écrit-il dans ses critiques.

Enfin, sa phrase culte ? Elle a désormais un livre à son nom : «Merde alors !». Et qui sait, peut-être le verrons-nous bientôt comme influenceur sur TikTok ? Après tout, les temps changent, et Jean Asselborn est prêt à tout pour rester sous les feux de la rampe.

▲ "Merde alors!", le livre de Jean Asselborn.
▲ "Merde alors!", le livre de Jean Asselborn.

Fränz Bauche : L’impatient

François Bauche, surnommé «de Fränz» par ses amis, a récemment quitté la scène politique. Il laisse derrière lui une multitude de souvenirs, les uns plus grandioses que les autres – ou du moins, c’est ce qu’il prétend lors de ses soirées cocktail.

À la Chambre, Fränz a derrière lui une carrière fulgurante. Élu le 8 octobre 2023, il annonce sa démission le 25 juin 2024. C’est plus rapide que l’éclair ! On dirait qu’il a pris un TGV vers la sortie politique, sans même vérifier si le train s’arrêtait à toutes les stations.

Aux élections d’octobre 2023, son parti vert a perdu cinq sièges sur neuf. Fränz, toujours philosophe, aurait déclaré : « Si nous perdons déjà, autant le faire avec élégance ! » On dit même qu’il a organisé une fête d’adieu avec des confettis verts et des discours interminables sur la biodiversité.

Fränz a commencé son odyssée politique avec la LCR (Ligue Communiste Révolutionnaire) d’extrême gauche. De là, il a fait escale au LSAP, avant d’atterrir finalement aux Verts. C’est ce qu’on appelle la navigation politique ! Les mauvaises langues prétendent qu’il avait toujours dans sa poche une carte du monde avec les partis politiques et une boussole – juste au cas où il se perdrait dans le labyrinthe des alliances.

Au cours de son mandat de ministre de la Défense, Fränz s’est révélé être un fervent fanatique de l’OTAN. Il a même avoué au « Luxemburger Wort » : « Je n’ai jamais été pacifiste ! ». Il aurait même envisagé de se faire tatouer « I NATO » sur son bras, mais il a renoncé – apparemment, l’encre n’était pas biodégradable.

Mais même en tant que ministre des Infrastructures, il a montré tout l’honneur à sa fonction. Pour construire le contournement de Bascharage, il était prêt à sacrifier l’une des dernières zones Natura 2000 de la région sud, la forêt « Bobësch ». Il voulait même construire le tramway à travers le parc municipal à Luxembourg-Ville – parce que rien ne dit « mobilité verte » comme un tram qui déracine des arbres centenaires.

La base verte l’a regardé avec scepticisme et a demandé : « Est-ce le même Fränz qui tressait des couronnes de fleurs pour la paix mondiale et se pendait aux arbres pour protester contre la construction de l’autoroute du Nord ? » Fränz aurait répondu : « Eh bien, la paix, c’est bien, mais parfois, il faut aussi faire avancer les embouteillages ! »

Fränz a également publié un livre en 2018 intitulé « François Bausch : l’impatient ». On dit que la première édition était tellement ennuyeuse qu’elle a été utilisée comme somnifère dans les hôpitaux. La nouvelle édition est en cours d’élaboration et devrait être complétée par un chapitre : « L’art de la sortie politique – comment quitter la scène sans froisser personne et avec un bon parachute doré ».

Nous ne pouvons qu’espérer que la retraite de Fränz sera aussi excitante qu’un voyage en train sans retards – et sans détours politiques ! Après tout, il a déjà réservé son billet pour le « Train de la Post-Politique », en première classe, bien sûr.

▲ Le livre de Fränz Bauche: "L'impatient" (der Ungeduldige).
▲ Le livre de Fränz Bauche: "L'impatient" (der Ungeduldige).

Henri, le monarque du télétravail

À l’occasion de la fête nationale, Henri, grand-duc de Luxembourg, duc de Nassau, prince de Bourbon-Parme, comte palatin du Rhin, Sayn, Königstein, Katzenelnbogen et Diez, vicomte de Hammerstein, seigneur de Mahlberg, Wiesbaden, d’Idstein, de Merenberg, de Limburg et Eppstein, chevalier de Namur (tel est son titre complet), a annoncé qu’il céderait les affaires de la Cour à son fils aîné, Guillaume, et le nommerait lieutenant-représentant, c’est-à-dire gouverneur, mais seulement en octobre 2024.

La presse locale, gardienne de secrets d’État et obéissant à l’embargo grand-ducal, ainsi que nos politiciens et la population, ont été pris de court. Pourtant, nous savions depuis longtemps qu’Henri prendrait sa retraite bien méritée. Les journaux étrangers et luxembourgeois avaient déjà publié en détail à ce sujet en avril. Mais chut ! C’est un secret d’État, après tout.

Depuis qu’Henri et son épouse Maria Teresa ont acheté un appartement à Biarritz, dans le sud de la France, ils y passent plus de temps qu’au Luxembourg. L’appartement avec « vue sur mer » offre une vue splendide sur l’Atlantique. Henri a élevé le concept du frontalier à un nouveau niveau : il signe désormais les lois depuis sa table de cuisine, comme s’il était au bureau à Luxembourg. Pendant que d’autres monarques insistent pour exercer leurs fonctions royales dans des locaux pompeux, Henri est confortablement assis en short, son ordinateur portable à portée de main dans sa cuisine.

Et qui sait ? Peut-être que bientôt, nous le verrons en train de participer à des réunions Zoom avec d’autres chefs d’État, en arrière-plan de sa cuisine, avec un poster de la forêt « Bobësch » accroché au mur. Après tout, rien de tel que le télétravail pour rester proche de ses racines… ou de ses arbres remarquables !

Qui sera le prochain ?

L’émotion dans le pays est à son comble, et tout le monde attend avec impatience de savoir qui sera le prochain à être déboulonné. Oui, mais #Luc cache bien son jeu. Il garde sa liste secrète, et même si des questions parlementaires devaient intervenir, il ne divulgue aucune information. La rumeur court qu’il spéculerait lui-même sur le poste de Grand-Duc, de sorte qu’il serait alors à la fois chef de l’État et Premier ministre.

Pendant ce temps, la femme du Grand-Duc, Maria Teresa, la véritable dirigeante du Luxembourg selon la presse à potins, continue de tracasser le jardinier et d’insulter le chef de cuisine. Henri hausse simplement les épaules et se dit : « Au moins, elle me laisse le dos libre comme ça. »

Et puis il y a Guillaume, le fils aîné, qui reçoit un e-mail d’Henri : « N’oublie pas de sortir la poubelle. » Ah, le bon vieux temps où Henri était lui-même « lieutenant-représentant » de son père, le Grand-Duc Jean. La politique luxembourgeoise, c’est comme une série télévisée captivante, avec des rebondissements inattendus et des personnages hauts en couleur.

Alors, qui sera le suivant ? Peut-être que #Luc a déjà dressé une liste secrète, incluant des politiciens, des personnalités et même des arbres remarquables. Ou peut-être que le prochain sera un chat errant qui a réussi à grimper dans un arbre protégé. Après tout, dans ce feuilleton grand-ducal, tout est possible !

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