Imaginez-vous, chers lecteurs, une caisse en bois dressée fièrement sur une place, prétendant être un arbre. Son nom ? «City Tree» (arbre de ville). Oui, vous avez bien lu. Parce que rien ne dit «lutte contre le changement climatique» comme une caisse en bois. Cette création innovante peut être admirée à Differdange.

Et ce n’est pas tout ! Autour de cette merveille de technologie, il y a même un banc. Parce que, vous savez, les vrais arbres n’ont jamais eu cette fonctionnalité. Qui a besoin d’ombre naturelle quand on peut s’asseoir autour d’une caisse en bois brut?

Au « Luxemburger Wort », l’échevin Tom Ulveling (CSV) nous assure que le “City Tree” rafraîchit autant que 81 vrais arbres et compense autant de CO2 que 44 arbres traditionnels. Franchement, c’est impressionnant! C’est un Magic Tree! On dirait que ces caisses en bois ont un superpouvoir : elles absorbent la pollution et nous protègent du soleil tout en nous offrant un banc pour méditer sur les idées progressistes de la Ville de Differdange. Qui aurait pensé qu’un simple morceau de bois pouvait être aussi polyvalent?

Et puis, pourquoi s’embêter avec de vrais arbres ? Les racines dans le sol, les feuilles qui tombent, les oiseaux qui chantent – tout ça, c’est tellement vieillot. Avec les «City Trees», fini les tracas!

Tom Ulveling souligne: « Ah, le 'City Tree', cette merveille de l’ingénierie, il économise beaucoup d’espace. Les vrais arbres, avec leurs racines et leurs feuilles, sont tellement encombrants. Après tout, la Ville de Déifferdeng veut être climatiquement neutre d'ici 2030.»

Alors, mes amis, oublions les vrais arbres. Abattons-les tous et remplaçons-les par des caisses en bois.

D’ailleurs, notre cher #Luc est ravi. Il a récemment retiré le statut d’arbre remarquable à 400 vrais arbres. Après tout, pourquoi s’encombrer de nature quand on peut construire des immeubles? La nouvelle philosophie environnementale du gouvernement, basée sur le principe de la «Natur auf Zeit» (nature temporaire), est claire : la nature, c’est surfait! 

Et pour couronner le tout, Tom Ulveling prévoit d’installer l’été prochain le «City Ocean», une pataugeoire construite sur la place du marché et remplie de béton. «Les visiteurs pourront ainsi se sentir comme s’ils étaient sur une plage belge grâce à cette imitation.», explique-t-il.