À une époque où les décisions politiques devraient en principe reposer sur des faits et des données rationnelles, le Luxembourg semble emprunter une autre voie. Le nouveau Luc et son ministre de l'Intérieur Léon Gloden ont récemment fait sensation avec leurs déclarations émotionnelles. Alors que le Premier ministre Luc a déclaré avoir eu «les larmes aux yeux», Léon Gloden affirme que «la politique se fait aussi avec les entrailles». Le bon sens n'est-il plus de mise?

Le Premier ministre Luc s'est dit profondément choqué par la rencontre scandaleuse de Zelensky à la Maison Blanche et a déclaré au micro de RTL : «J'avais les larmes aux yeux, j'étais choqué.» Il a ainsi prouvé au pays qu'il n'est en aucun cas le politicien au cœur de pierre que tout le monde pensait. Qui aurait cru qu'un Premier ministre pouvait être si émotif ?

Alors qu'on pensait que la déclaration du Premier ministre ne pouvait être surpassée, le ministre de l'Intérieur Léon Gloden a enchaîné le même jour sur RTL : «La politique se fait aussi avec les entrailles.» Il a souligné que dans la politique, il ne s'agit pas seulement des faits, mais aussi de ce que les gens disent dans la rue ou au bistrot. On pourrait penser que la politique luxembourgeoise est désormais dictée par les humeurs et les problèmes digestifs des politiciens.

Ces déclarations mettent en lumière le côté émotionnel de la politique luxembourgeoise et laissent entendre que les sentiments et les émotions personnelles prennent de plus en plus le dessus. Mais qu'est-ce que cela signifie pour l'avenir du Grand-Duché ? Les décisions continueront-elles à se baser sur des faits solides ou la politique sera-t-elle déterminée par les caprices et les émotions des politiciens ?