L'humanité n’a-t-elle pas entendu le grand bang? Ou bien le bruit des bottes de guerre de certains politiciens est-il si fort qu’il couvre tous les signaux d’alarme?

En février 2024, le président français a bruyamment envisagé d'envoyer des soldats en Ukraine, mais il s'est ensuite souvenu de la spectaculaire défaite de Napoléon en 1812 lors de sa campagne de Russie et a fait un retrait élégant. En juin 2024, il a convoqué des élections législatives anticipées, au cours desquelles son parti a également subi une défaite retentissante. 1812, 2024 - un déjà-vu prévisible.

Le parti conservateur de l’ancien Premier ministre britannique Rishi Sunak a également connu une défaite spectaculaire lors des élections législatives anticipées de juillet 2024, après que la Grande-Bretagne a accordé à l’Ukraine une aide militaire d’un demi-milliard de livres de recettes fiscales en avril. Une leçon coûteuse pour le chantage à la guerre.

Le parti démocrate du président des États-Unis, Biden, qui a soutenu l’Ukraine avec 84 milliards de dollars jusqu’à présent, a subi une sévère défaite aux élections américaines du 5 novembre, perdant non seulement les élections présidentielles, mais aussi les élections au Congrès. Un prix élevé pour une partie de jeu géopolitique.

Bien que les électeurs se soient clairement exprimés, la politique continue comme si de rien n'était, selon la devise «Ne t'arrête pas en si bon chemin!». Ils se vantent de leurs jeux de pouvoir et perdent de vue la réalité. Même le minuscule Luxembourg a annoncé qu'il allait consacrer 2,6 milliards d'euros à la défense. Un petit Grand-Duché avec de grandes ambitions.

Alors que les politiciens jouent aux gros bras, on pourrait croire qu'ils se préparent pour les prochains Jeux Olympiques.

Et les médias? Au lieu de remettre en question la frénésie de guerre, ils jouent les facilitateurs et battent vigoureusement les tambours de guerre.

Si le grand bang devait effectivement se produire, nos politiciens seront probablement déjà à l'abri dans leurs bunkers en train de savourer du champagne – bien sûr pour calmer les nerfs. Les bunkers de luxe sont les nouvelles oasis de bien-être. Avec du champagne, du caviar et une pièce de panique pour les jours les plus durs.

Et la société civile? Elle agit selon le vieux slogan spontané des années 80 «Imaginez qu'il y a la guerre et que personne n'y va» – parce que tout le monde est trop occupé à regarder la dernière saison de la toute nouvelle série sur Netflix. La société civile semble plongée dans un sommeil de la Belle au bois dormant – sauf qu'aucun prince ne viendra la réveiller. Peut-être qu'un réveil aiderait?